L’Acupuncture régule le système immunitaire et apprivoise les réponses inflammatoires

Une équipe de neuroscientifiques de la Harvard Medical School met en évidence le rôle de l’acupuncture dans la régulation du système immunitaire. Spécifiquement, l’acupuncture apprivoise la réponse inflammatoire comme cela peut être le cas pour une « tempête » de cytokines dans le cadre d’une complication grave liée à la COVID-19.

Calmer les tempêtes dans le cadre de la Covid-19

Sept neuroscientifiques de la HMS montrent que l’acupuncture active les voies de régulation de l’inflammation et apprivoise la tempête de cytokines chez la souris. En activant différentes voies de signalisation, l’acupuncture déclenche une réponse pro-inflammatoire ou anti-inflammatoire chez les souris présentant une inflammation systémique d’origine bactérienne. Ces résultats attirent l’attention du grand public pour le traitement de complications graves de la COVID-19.

De plus, l’équipe a découvert que trois facteurs déterminent la manière dont l’acupuncture affecte la réponse avec des effets très différents sur les marqueurs inflammatoires et la survie :

  • Le site, c’est-à-dire l’endroit où la stimulation est produite dans le corps ;
  • L’intensité de la stimulation ;
  • Le moment où la stimulation est administrée.

Finalement, 60 % des animaux traités par acupuncture ont survécu, contre 20 % des animaux non traités. Les souris traitées avaient moins de sécrétion de cytokines et un bien meilleur taux de survie.

Qiufu Ma, l’un des principaux chercheurs de l’équipe, Professeur de neurobiologie au Blavatnik Institut de la Harvard Medical School et chercheur au Dana-Farber Cancer Institute déclare « Nos découvertes représentent une étape importante dans les efforts en cours non seulement pour comprendre la neuroanatomie de l’acupuncture, mais aussi pour identifier les moyens de l’intégrer dans l’arsenal de traitement des maladies inflammatoires, y compris la septicémie ». Les auteurs défendent que ces résultats montrent que l’acupuncture pourrait être utilisée comme traitement de :

  • Thérapie d’appoint pour la septicémie en unité de soins intensifs ;
  • Traitement des maladies inflammatoires du tractus gastro-intestinal ;
  • Aide à moduler l’inflammation résultant de la thérapie immunitaire contre le cancer.

Résumé de l’article publié dans le journal Neuron :

En utilisant l’inflammation systémique induite par l’endotoxine comme modèle, les chercheurs ont constaté que la stimulation par électro-acupuncture (ES) conduit les voies sympathiques de manière dépendante de la somatotopie et de l’intensité. Les ES de faible intensité dans les régions des membres postérieurs entraînent l’axe vagal-surrénalien, produisant des effets anti-inflammatoires qui dépendent des cellules chromaffines surrénales NPY. Les ES de haute intensité, au niveau de l’abdomen, activent les NPY ainsi que les neurones noradrénergiques spléniques via l’axe spinal-sympathique. Ces neurones engagent des boucles de régulation incohérentes via l’activation de récepteurs adrénergiques distincts et leur activation par ES produit des effets anti- ou pro-inflammatoires en raison de changements dépendant de l’état de la maladie dans les profils de RA. La révélation de l’organisation somatotopique et de la dépendance à l’intensité dans la conduite de voies autonomes distinctes pourrait former une feuille de route pour optimiser les paramètres de stimulation afin d’améliorer à la fois l’efficacité et la sécurité de l’utilisation de l’acupuncture comme modalité thérapeutique.

Article traduit de la Harvard Medical School par Julien Granata

Diététique de l’été….une envie de crudité? Oui mais pas n’importe comment!

Voici un article de Josette Chapellet (juillet 2020)

Manger des crudités en été sans affaiblir les résistances de l’organisme en vue de l’automne. En été, nous avons moins envie d’aliments cuits, nous nous tournons naturellement vers les crudités. Mais pendant cette saison, notre énergie suit le mouvement yang d’extériorisation de l’été, et se porte en surface pour y amener les liquides qui permettent de lutter contre la chaleur. L’interne se trouve donc moins bien pourvu, la Rate et l’Estomac en particulier sont affaiblis, ce qui fait que spontanément nous avons moins d’appétit. Au plein cœur de l’été, la terre nous fournit des fruits et légumes de nature fraîche et froide et riches en liquides pour lutter contre la chaleur et le dessèchement qu’elle provoque : salades variées, melons, pastèques, courgettes, tomates, etc. Mais si nous ne soutenons pas le Yang de la Rate pour favoriser leur digestion, ce froid va l’affaiblir, diminuer la production d’énergie, et du coup favoriser l’apparition de maladies en automne, voire en hiver. Avec le coronavirus encore bien présent, mieux vaut préparer son organisme à mieux résister lorsque le temps se rafraîchira. Pour cela, nous avons à notre disposition un certain nombre d’astuces :- Tout d’abord bien mastiquer : la mastication permet de réchauffer les aliments en bouche tout en cassant les fibres (insolubles) de cellulose qui emprisonnent les précieux nutriments, ils seront ainsi beaucoup plus facilement « cuits » par l’Estomac et transformés par la Rate- Les herbes : persil, ciboulette, basilic , thym, laurier sont de nature tiède et contribuent à réchauffer l’énergie digestive, tout en parfumant les plats. A utiliser sans modération … Seule la menthe et la coriandre sont de nature fraîche- Les condiments : ail, oignon, échalote. Lorsqu’ils sont consommés crus, ils peuvent agresser l’estomac et provoquer des troubles digestifs, sans parler de l’haleine qu’ils parfument autant que nos plats. L’astuce pour les rendre digestes tout en profitant de leur capacité d’activation du feu digestif : les couper finement et les faire macérer quelques minutes dans votre sauce avant d’y intégrer salade ou autres crudités. Le vinaigre les « cuira », ainsi ils seront comme prédigérés, et votre sauce n’en sera que plus parfumée. – Les épices : gingembre, cannelle, coriandre et autres peuvent aussi favoriser la digestion des crudités. Le melon et la pastèque, par exemple, pour rafraîchissants et désaltérants qu’ils soient, ne sont pas toujours facilement digérés et peuvent facilement provoquer des ballonnements. Une pincée de poivre noir ou de poivre du Sichuan moulu sur une tranche de melon rehausse son goût et réchauffe sa nature froide. Le melon au porto est une recette traditionnelle où l’alcool joue le même rôle. Une brochette de cubes de pastèques avec une marinade au miel et aux 4 épices, ou une salade de fruits arrosée d’un sirop léger aux épices terminera agréablement un repas. Bon appétit et bel été !

Josette Chapellet

L’OMS a établi une liste de maladies sur lesquelles peut agir la Médecine traditionnelle chinoise

  • Troubles digestifs, diarrhées, constipations, nausées, colopathies, colites aigües et chroniques, ptose cardia, atonie gastrique, hoquet,hyperacidité, maladie de Khrone, rectocolite hémorragique
  • Fatigue, maux de tête, migraines, acouphènes,vertiges
  • Troubles neurologiques (maladie Ménière, paralysie faciale, paralysie post traumatique, paralysie faciale, névralgie, névralgie cervico-brachiale, névralgie d’Arnold, névrite périphérique…)
  • Affections ORL, grippe, sinusite, laryngite, rhinite, amygdalite, allergies saisonnières
  • Asthme bronchique, trachéite
  • Stress, Anxiété, Angoisse, Tensions émotionnelles
  • Insomnie et troubles du sommeil
  • Affections gynécologiques, dysménorrhées, troubles menstruels, infertilité
  • Ménopause, bouffées de chaleur, troubles humeur
  • Maladies de peau (eczéma, psoriasis…)
  • Douleurs articulaires, tendinites, sciatique,cruralgie, arthrose, douleurs cervicales, dorsales, lombaires, coccygodynie, névralgie intercostale, périarthrite scapulo-humérale, épicondylite,lombalgie, polyarthrites, spondylarthrite ankylosante
  • Rétention d’eau, lourdeur des jambes
  • Problèmes urinaires et affections urologiques
  • Arythmie, palpitation, cardiopathie
  • Diabète, hypercholestérolémie, hypertension artérielle
  • Ophtalmologie, myopie, conjonctivite, DMLA
  • Gingivite, odontalgie
  • Sevrage d’addictions (tabac, alcool, sucre…)
  • Perte de poids
  • Accompagnement des grossesses (nausées, fatigue, douleur lombaire, malposition du fœtus, déclenchement d’accouchement)
  • Accompagnement des effets secondaires de chimiothérapies.

En aucune manière, la consultation d’un praticien en médecine traditionnelle chinoise ne dispense d’aller consulter votre médecin traitant et kinésithérapeute. Vous ne devez jamais modifier ou interrompre un traitement sans l’avoir consulté. Ces séances ne sont pas des actes médicaux et ne se substituent en aucun cas à un traitement ou à un suivi médical conformément à la loi du 30 avril 1946, au décret N° 60665 du 4 juillet 1960, aux articles L489 du décret du 8 octobre 1996.